Dans le monde du triathlon, la fonction de technical official (TO) joue un rôle essentiel pour assurer le bon déroulement des compétitions. Ces arbitres garantissent le respect des règles et veillent à la sécurité des athlètes, contribuant ainsi au professionnalisme et à l’équité des épreuves. Au sein du Triathlon Club Genève, il est essentiel de pouvoir compter sur quelques TO pour soutenir les événements et représenter le club. En 2024, Patrick et Trinidad ont rejoint le corps arbitral après avoir suivi la formation de Swiss Triathlon.
Pour ceux qui souhaitent s’engager à leur tour, la prochaine formation pour devenir TO débute dès janvier. Vous trouverez toutes les informations ici : https://swisstriathlon.ch/fr/technical-official/
C’est une excellente opportunité pour tous les passionnés qui veulent s’impliquer davantage dans le triathlon. À travers leurs expériences, Patrick et Trinidad partagent ce qui les a motivés à devenir arbitres et ce qu’ils ont découvert en rejoignant le corps arbitral :
Qu’est ce qui t’a motivé à devenir arbitre en triathlon ?
Trinidad : La motivation a été de redonner au monde du triathlon un peu de ce que j’ai reçu: aider et guider les nouveaux triathlètes pour qu’ils puissent profiter de ce merveilleux sport en toute sécurité.
Patrick : J’ai commencé mon premier ironman en 2009. Il y a donc 15 ans ! Pendant toutes ces années, j’ai vu le travail des bénévoles et aussi l’importance des arbitres pour le bon déroulement de nos courses. L’année dernière, je me suis dit que je voulais aussi « donner en retour ». Je me doutais bien du côté très cadré de l’exercice, surtout en nos contrées helvètes, où la règle règne. Ayant été moi-même, en tant que nageur moyen mais cycliste costaud, si souvent témoin de la violation de la règle de base du « non-drafting » dans nos contrées helvètes, je n’ai eu qu’une envie : aider.
Comment s’est déroulé la formation ?
T : On a une journée théorique sur le Campus Sursee et un premier jour pratique lors du Triathlon de la Vallée de Joux ou de Wallisellen.
P : La formation de base est assez rudimentaire. L’expérience pratique est indispensable. Je suis surpris de voir à quel point les participants semblent ne rien connaître du règlement. Les distances, le temps de dépassement, etc.
Quelle est l’infraction la plus courante que tu as vu chez les triathletes?
T : Ouvrir le casque en T2 avant de poser le vélo.
P : Le drafting. Arriver beaucoup trop vite sur la « dismount line » et ne plus avoir le temps de freiner.
Que dirais tu à quelqu’un qui hésite à devenir arbitre ?
T : C’est très amusant de voir les choses de l’autre côté et très réconfortant d’aider les autres. De plus, l’ambiance entre nous est géniale.
P : C’est long, certes. Mais nous avons besoin de volontaires. Celui d’arbitre est le plus intéressant !
As-tu une (ou des) anecdote à partager sur une de tes journées en tant qu’arbitre Swiss Triathlon ?
T : Un moment amusant qui m’a marqué a été lorsque plusieurs participants lors du Triathlon de Nyon insistaient pour nager avec le dossard, et un autre, une fille de pas plus de 8 ans, à Lausanne, qui me demandait s’il vous plaît de sortir plus de cartons car « il faut apprendre à respecter les règles » (tout en prenant un gel avant la natation 😱) Et le pire a été pendent l’épreuve junior à Lausanne aussi, où le garçon qui était en tête (environ 10 ans) a pris le mauvais parcours pendent la course à pied et a perdu sa première place. Il l’a pris tellement mal qu’au lieu de se battre pour la deuxième position, il a décidé d’abandonner et de marcher, plein de rage. C’est ce que ce sport NE représente PAS
Merci à Trinidad et Patrick pour vos témoignages !
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