Le mois de juin est synonyme de « Championnats de monde de la Vallée de Joux » pour le TCG, puisque, comme chaque année, nos membres sont nombreux à prendre le départ et à performer sur ce triathlon à l’ambiance familiale et apprécié de tous. Mais ce n’était pas la seule course sur laquelle étaient alignés nos athlètes : certains prenaient le départ du triathlon d’Annecy, Jérôme, Clément et Valentin ont affronté le col de Vence sur le 70.3 de Nice, et Mehdi est devenu finisher du terrible Swissman !
Triathlon Vallée de Joux
Chaque année le TCG parvient toujours à mettre un ou une athlète sur le podium de la course. Et cette année n’a pas dérogé à la règle, puisque Salomé s’est hissée sur la deuxième marche du podium. Sortie de l’eau seule à la deuxième place, elle roule fort pour maintenir ses poursuivantes à bonne distance. Arrivée en T2 toujours à la deuxième place et toujours en solo, elle fait le tour du lac Brenet en 18’04 pour venir décrocher la deuxième place !
Nouveauté cette année, les femmes couraient l’après-midi, tandis que les hommes s’élançaient le matin. Pas de podium chez ses derniers cette année mais quand même une belle 4ème place pour Patrick R, qui nous raconte sa course :
« Magnifique temps pour le traditionnel triathlon de la Vallée de Joux. Belle bagarre dans l’eau comme à l’accoutumée étant donné la courte distance de 500 m à nager. Je sors aux alentours de la 15ème place, plutôt bien pour mon niveau de natation, transition assez correcte puis départ en vélo. Objectivement un des rares triathlon ou je n’ai pratiquement pas vu de drafting, je me suis rapidement trouvé seul, à rattraper l’un ou l’autre participant, parfois un collègue de club, toujours sympa. Une très bonne deuxième transition pour partir « un peu » vite en course à pied. Je me régule au bout d’un ou deux km pour finir sur mon rythme. Une 11ème place au scratch qui me satisfait vraiment. Malheureusement 4ème chez les vétérans, eh oui lorsque l’unique catégorie vétéran commence à moins de 35 ans, avec 16 ans de plus cela devient compliqué de monter sur la boîte 😊).
Une organisation toujours sans faille, très conviviale, plusieurs membres du club même si avec les diverses autres courses du jour un peu moins que d’habitude.
Étant donné que ma fille courrait en relais l’après-midi, j’ai eu l’occasion de voir plusieurs de nos membres féminins faire de magnifiques performances notamment la 2ème place de Salomé. »
Bravo à toutes et tous pour vos performances !
Triathlon d’Annecy
Le même jour se déroulait le triathlon d’Annecy, format olympique avec une natation dans le lac à l’eau la plus pure d’Europe (une autre histoire pour l’eau du canal apparemment), un vélo casse patte avec le col de Leschaux à escalader , et enfin une course à pied sur bords du lac. Chez les hommes, ils étaient 3 au départ : Alex, Paul et Romain. Tous bons nageurs, ils sortent aux avant-postes de l’eau. Le vélo créé des écarts et commence à définir l’ordre d’arrivée de nos 3 athlètes. Au final, c’est une 16ème place pour Alex, 31ème place pour Paul et 41ème place pour Romain ! Chez les femmes, Leonila était la seule engagée et boucle le M en 4h12.
Ironman 70.3 Nice
Toujours le même jour, c’est à Nice que 3 de nos athlètes participaient au 70.3 : Clément, Jérôme et Valentin étaient au départ. Une première pour Clément, qui nous raconte :
« Après de long mois d’attente et de préparation cette course temps attendu arrive.
Les conditions sont idéales comme à d’habitude dans le sud de la France, ce qui laisse présager une course inoubliable.
Le jour J, je me réveille à 3h30 je file dans la cuisine manger mon repas d’avant course. A 5h du matin, je retrouve Valentin et Jérôme devant l’entrée. Je finis mes derniers préparatifs sur mon vélo, je mets ma nutrition en place et je gonfle mes pneus.
La motivation et la confiance sont de la partie ce qui laisse présager que du bon pour cet événement. Nous nous rapprochons gentiment près des sas de natation, quelques échauffements avec les élastiques de Jérôme, un passage obligatoire aux toilettes.
J’enfile ma combinaison et hop un peu de Vaseline sur la nuque. Nous descendons ensuite respectivement dans nos sas. 6h30 le départ est donné, l’attente devient longue.
Je sors de l’eau encore frais et motivé plus que jamais. Je fonce vers la zone de transition, je trouve difficilement mon sac car il était enfoui sous d’autres sacs.
Je me lance sur le parcours vélo quelques minutes plus tard, je reconnais de nombreux village que je visitais quand j’étais plus jeune. L’ascension du Col de Vence se passe à merveille. Malgré la peur que ma roue arrière me lâche je continue de me concentrer et de donner le meilleur de moi-même.
A la fin des 90km, j’arrive sur la Promenade des Anglais. J’attaque le semi-marathon et c’est à ce moment-là que je me rends compte de l’ambiance qu’il y a sur cet Ironman avec tous ces ravitaillements qui me tente tous les 1.8km.
1h35 plus tard, je boucle enfin les deux boucles de la course à pied et je fini enfin mon premier Ironman 70.3. ».
Temps final pour nos 3 athlètes : 5h25 pour Jérôme, 5h26 pour Clément et 6h05 pour Valentin. Bravo !
Swissman
Dernier « highlight » du week-end, et pas des moindres : le Swissman ! Ce format Ironman, mais version aventure, a vu Mehdi terminer son premier full distance. Récit :
« Monter sur un bateau à 4h15, nager dans les eaux sombres du lac de Locarno à la recherche d’un phare avant de se lancer dans les interminables lacets du Gothard, du col de la Furka puis du Grimselpass pour enfin accéder au fil du lac de Brienz et de la vallée de Lütschine à la mythique arrivée de la course au pied de l’Eiger. Telles sont les étapes à franchir pour arriver à bout de la course Swissman.
Si dans l’ultratrail, la dénomination « finisher » porte une valeur particulière, il en va de même pour la série de triathlon Xtri.
Nichée au cœur des Alpes suisses, cette course a été pour moi une histoire de près de 7 mois une fois la place tirée au sort validée. Des hauts, des bas et beaucoup de D+ plus tard, c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai pu partager la ligne d’arrivée avec mes compagnons de route ,Adrien de la Serna et Ludovic Praplan. C’est aussi ça le Swissman, une course en autosuffisance ou l’inscription ne peut être validée sans une équipe de ravitaillement enregistrée. Des personnes de notre entourage voulant nous pousser tout au long du parcours à arriver au bout.
Dans les chiffres, l’effort aura duré 19h (3 de plus que prévu) avec plusieurs problèmes de dernière minute tels que le vent ou des imprévus digestifs dus à la chaleur le jour de la course. Malgré cela, cette course fût l’occasion d’apprendre énormément sur le sport, l’endurance et j’en passe. Une performance certes, mais surtout une journée de partage et de joie autour d’une pratique.
Une seule idée en tête désormais, aller chercher un nouveau record personnel sur ce parcours 100% suisse ! »
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