Alors que l’été peine à pointer le bout de son nez à Genève, la saison de triathlon, elle, est bien lancée! Ce premier week-end de juillet aura vu des athlètes du TCG participer à différents triathlons en France et en Finlande. Résumé et témoignages ci-dessous.
Ironman 70.3 Lahti
Après sa très bonne performance le mois dernier du côté de St.Pölten, Mateo Reddy prenait part ce week-end à l’Ironman 70.3 Lahti en Finlande. Et quelle performance à nouveau! Une 4ème place au général ainsi qu’une victoire dans son groupe d’âge dans un temps de 4h21min. Il nous raconte (en anglais) : « I’m happy to win my age group and take 4th overall. So much goes into having a good 70.3 and in this race I uncovered some of these. In particular, I managed to hold my position on the bike, which helped me to a 2:14:32 bike split, roughly 5 minutes faster than predicted and with 10W less power! However, I also made some mistakes that lead to a truly miserable half marathon. I’m hungry to give it another shot and to run the time that I know I’m capable of. »
Louis Quiniou était lui aussi au départ et termine dans un temps de 4h50min.
XTERRA France
Maxime Magaud était lui dans les Vosges pour le célèbre XTERRA France de Xonrupt. Une fois n’est pas coutume, c’est un parcours très « gras » que les athlètes ont du affronter ce dimanche. Maxime termine en 4h02 et nous raconte ce qui fut sans doute sa course la plus difficile jusqu’à présent:
« Pour ceux dont le nom « Xterra » est inconnu, il s’agit d’un label de Triathlon Offroad, dont le fonctionnement rappelle celui d’Iron Man. Un championnat avec plusieurs manches à travers le monde et un système de qualification pour les groupes d’âges avec en prime une finale à Hawaï (Maui).
Le Xterra France (distance olympique) se situe dans les Vosges, sur le superbe site de Xonrupt Longemer, terrain de jeux grandiose pour le VTT et le trail. Une des particularités de cette course reste l’ambiance digne d’un tour de France, et cette fameuse rampe en bois construite pour l’occasion et différente chaque année, que nous empruntons à deux reprises à la fois à vélo et à pied. Tout est fait pour le spectacle.
Cette manche Française est réputée comme étant une des plus relevée et difficile sur le circuit Européen. Difficile par son dénivelé (1300m de D+ à vélo, et 300m de D+ en trail) et relevé par la densité d’athlètes (env. 1000 personnes dont 60 à 70 pros). Cette année, la Covid perturbe légèrement la tendance, et nous sommes un peu plus de 630 participants au départ. La météo s’annonce capricieuse et dans la continuité de la semaine : pluie et orages sont attendus dans l’après-midi.
Le départ est lancé sous un ciel menaçant mais sec. Le vélo est composé de 2 tours, dont une grosse partie du dénivelé s’effectue sur les 5 premiers km. Il est important de sortir assez bien de l’eau pour éviter les habituels bouchons des premiers km rendant les dépassements compliqués. Le deuxième tour se déroulera sous une pluie battante et froide, faisant passer les températures sous les 10 degrés et rendant le terrain très très boueux et humide. La boue des Vosges a cette particularité d’être sablonneuse et collante. C’est à la fois rassurant sur le vélo, car moins fuyant dans les trajectoires, mais physiquement beaucoup plus dur puisqu’il faut lutter contre cet effet ventouse. Je terminerais le vélo frigorifié à la limite de l’hypothermie, au point de ne plus sentir mes doigts pour le passage des vitesses… La pluie s’arrête à mon entrée à T2. J’enfile mes chaussures remplies d’eau, et me lance sur le trail (2 tours de 5km) encouragé par le public toujours présent en nombre malgré la pluie et le froid. Le tracé est exigeant et rendu encore plus compliqué de par les quantités d’eau tombées juste avant. Mieux valait avoir les lacets bien serrés pour ne pas y perdre ces chaussures ! Je terminerais le trail à la limite des crampes, comme souvent là-bas, mais heureux d’être allé au bout.
Je termine cette course en 4h02, soit 17min de plus qu’il y a deux ans (ou les conditions étaient optimales), dans un état de saleté laissant envisager un nettoyage très long (2h30).
A tous ceux qui seraient intéressés par le Xterra, foncez ! Cette manche française vaut vraiment le coup. L’ambiance y est top, l’organisation aux petits oignons, le parcours superbe bien que difficile sans pour autant être trop technique ! »
Triathlon de Mâcon
A la suite d’une course difficile du côté de le Vallée de Joux, Katie enchaînait avec le triathlon de Mâcon sur format sprint, avec pour objectif de reprendre de la confiance avant ses gros objectifs de fin de saison. Elle termine à la 29ème place dans un temps de 1h23. Elle nous raconte son expérience: « Après le triathlon de la Vallée de Joux qui ne s’est pas bien passé pour moi, je décide dans la semaine de m’inscrire au triathlon de Mâcon. Pas beaucoup d’inscrits dans ma catégorie mais beaucoup de jeunes car course sélective pour les championnats de France. La natation se passe dans la Saône, 20 degrés, assez pour nager sans combi. Le vélo, 8 tours, pas évident de chaque fois relancer après les boucles surtout quand la vitesse est de 42kmh, mais heureusement le drafting est permis. La course à pied se passe dans un parc, 2 boucles facile. Triathlon sympa, à refaire l’année prochaine! »
Photos: Sportograf & Finisherpix
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