Jour férié en France, le 15 août correspond également à la date de l’une des épreuves les plus mythiques du triathlon: l’Embrunman! Un départ en natation dans la nuit, un terrible parcours vélo de 185 kilomètres, avec l’ascension de l’Izoard (entre autre), avant de terminer par un marathon casse-pattes dans Embrun. Et cette année, c’est Thomas Rakuschan qui s’est lancé dans l’aventure. Il nous raconte:
“Matin du 15 août, ouverture du parc vélo à 04h00, la pression monte gentiment. Derniers réglages du vélo, préparation du matériel et de mon emplacement et me voilà prêt pour attaquer cette belle et longue journée. Hâte d’y être et de rentrer dans le plan d’eau d’Embrun. Les montagnes qui entourent la zone de transition donnent un aperçu assez précis des difficultés qui m’attendent durant la journée. Mais quel plaisir d’être au départ !
Départ 06h00, en mass start, il fait nuit. Je ne m’excite pas et pose ma nage calmement. Je me sens facile, détendu. Je sors de l’eau complètement frais. Prêt à attaquer le plat de résistance, la partie vélo.
J’étais averti. En garder sous le pied pour la deuxième partie. Application à la lettre du conseil et parti conservateur, sans débauche d’énergie. Je m’hydrate bien, je suis mon plan nutrition, top. J’ai le smile aux lèvres, le parcours est magnifique. Balcon de la Durance, boucle d’Izoard, montée du col. Le panorama est juste magnifique. Je me sens bien pour attaquer la 2eme partie. Arrivée à Briancon, gros vent de face jusqu’à Embrun. Encore de belles difficultés avant de poser le vélo, notamment “le mur” de Pallon et la dernière côte de Chalvet qui devient juste redoutable au km 180, juste avant la dépose du vélo.
Je ne traîne pas trop lors de la transition et pars directement sur le parcours de course à pied. Il fait très chaud mais l’envie est là.
Le parcours est loin d’être roulant et plutôt casse-pattes. Je cours tout du long, garde mon rythme. La chaleur est écrasante et je profite de chaque ravito pour me rafraîchir et bien m’hydrater. Je reprends pas mal de monde sur la partie pédestre. 3 boucles pour terminer ce marathon, synonyme de 3 fois la cote du Chamois (qui porte bien son nom) à monter. Difficile de ne pas céder à la tentation de marcher, comme pas mal de concurrents à ce moment-là, mais je refuse de m’y mettre. Malgré la difficulté, je suis heureux et garde le sourire tout du long.
Je passe la ligne d’arrivée en 12h56 et suis content d’être finisher de ce superbe triathlon, vraiment magnifique et pas facile.
J’ai bien su gérer ma course et j’ai eu du plaisir. Je n’ai pas subi et j’ai gardé le contrôle tout du long. C’était un plaisir, presque un coup de foudre pour cet écrin magnifique qu’est Embrun. On remet ça l’année prochaine !”
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